Comité consultatif sur l'éthique – Biographies

Rhonda Kropp (Coprésidente)
Vice-présidente associée à la recherche — Stratégie, IRSC

Rhonda Kropp est vice-présidente associée à la recherche — Stratégie. À ce titre, elle exerce un leadership directionnel dans l’orientation de la réflexion sur les politiques et stratégies scientifiques et des travaux d’élaboration connexes. Elle est aussi responsable de la prise en compte des données probantes, de la mobilisation des connaissances et de la conception d’un ensemble complet d’initiatives et de programmes visant à appuyer le mandat des IRSC, et ce, dans le but de maintenir et de développer les capacités du milieu canadien de la recherche. Elle a également pour rôle de favoriser l’équité, la diversité et l’inclusion en appui au programme de recherche du Canada et de soutenir les initiatives de science et de données ouvertes.

Rhonda a auparavant occupé divers postes de haute direction dans la fonction publique fédérale, notamment à Santé Canada, à Statistique Canada et à l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC). Dernièrement, elle a lancé la Direction de la surveillance et des données organisationnelles à l’ASPC, dirigeant des travaux visant à optimiser la collecte, l’utilisation et la communication des données de santé au Canada, et à renforcer la capacité du pays à détecter, comprendre et contrer les menaces pour la santé. En outre, Rhonda s’est vu décerner la médaille de l’administratrice en chef de la santé publique pour sa contribution exceptionnelle dans ce domaine.

Rhonda a travaillé en microbiologie et en soins infirmiers pour les enfants atteints de cancer avant d’entreprendre des études supérieures en santé publique à l’Université de la Californie à Berkeley. Elle a fait de la recherche en santé publique pour les bureaux du sida et des maladies transmises sexuellement de la Californie, l’Université Stanford et l’Université de la Californie à San Francisco, avant d’intégrer la fonction publique canadienne, en 2003.

Rhonda a à cœur l’application optimale des connaissances aux pratiques ainsi que la mise à contribution des personnes touchées ou intéressées au sein du paysage de la recherche en santé au Canada.


Dre Aliya Kassam (Coprésidente)
Professeure agrégée au Département des sciences de la santé communautaire de l’École de médecine Cumming de l’Université de Calgary

La Dre Aliya Kassam est professeure agrégée au Département des sciences de la santé communautaire de l’École de médecine Cumming de l’Université de Calgary. Elle s’intéresse aux questions d’ordre éthique qui découlent des recoupements entre l’éducation dans les professions de la santé et les soins de santé. La Dre Kassam est titulaire d’un baccalauréat spécialisé en psychologie et d’une maîtrise en épidémiologie spécialisée en épidémiologie psychiatrique. Elle a terminé sa formation doctorale en recherche sur les services de santé à l’Institut de psychiatrie, de psychologie et de neurosciences du King’s College de Londres, au Royaume-Uni. Dans le cadre de sa thèse de doctorat, la Dre Kassam a étudié sous la supervision du psychiatre britannique Graham Thornicroft, un expert de renommée mondiale en stigmatisation liée à la maladie mentale. Sa thèse portait sur la meilleure façon de réduire la stigmatisation subie par les personnes atteintes de maladie mentale lorsqu’elles cherchent à obtenir des soins de santé.

Après avoir terminé son doctorat, la Dre Kassam s’est jointe à l’initiative Changer les mentalités de la Commission de la santé mentale du Canada à titre de boursière postdoctorale. Dans le cadre de sa recherche, elle a mis au point le questionnaire à l’intention des fournisseurs de soins de santé élaboré dans le cadre de l’initiative Changer les mentalités, un questionnaire utilisé dans le monde entier pour mesurer les attitudes des fournisseurs de soins de santé. En 2022, la Dre Kassam a obtenu un autre diplôme, une maîtrise en éthique dans le cadre de laquelle elle a examiné les enjeux éthiques liés à la formation en résidence pendant la pandémie de COVID 19. En outre, elle est la responsable de l’équité, de la diversité, de l’inclusion et de l’accessibilité (EDIA) à l’Institut de santé publique O’Brien et une ardente défenseure des apprenants et des patients. Dans le cadre de son travail, la Dre Kassam s’efforce d’améliorer le bien-être des Canadiens grâce à l’éducation sur les professions de la santé et à la recherche sur les services de santé, tout en s’appuyant sur sa propre expérience de vie en matière de stigmatisation et de discrimination.


Dre Alice Virani
Directrice du Service d’éthique clinique de l’Autorité provinciale des services de santé de la Colombie-Britannique, professeure adjointe d’enseignement clinique au Département de génétique médicale de l’Université de la Colombie-Britannique

Alice Virani est directrice du Service d’éthique clinique de l’Autorité provinciale des services de santé de la Colombie-Britannique et professeure adjointe d’enseignement clinique au Département de génétique médicale de l’Université de la Colombie-Britannique. Elle siège au Groupe en éthique de la recherche (GER) interorganisme ainsi qu’au Groupe consultatif en matière d’éthique en santé publique de l’Agence de la santé publique du Canada. De plus, elle codirige actuellement l’équipe consultative sur l’éthique clinique de la Colombie-Britannique.

La recherche de la Dre Virani porte principalement sur la médecine génétique et génomique, l’éthique en santé publique et la bioéthique pédiatrique. La chercheuse participe actuellement à des travaux de recherche nationaux, notamment la Collaboration canadienne pour la santé infantile : efficience et excellence dans l’examen de l’éthique de la recherche (CHEER) et TRUSTSPHERE de la Supergrappe des technologies numériques du Canada, ainsi qu’à des projets menés en Colombie-Britannique sur la détresse morale pendant la pandémie de COVID 19 et sur la transplantation pédiatrique.

Avant de se lancer dans le domaine de l’éthique, la Dre Virani a été conseillère en génétique à la Division de médecine fœto-maternelle du Centre médical de l’Université Columbia à New York. Elle est titulaire d’une maîtrise en sciences humaines de l’Université d’Oxford, d’une maîtrise en conseil génétique du Collège Sarah-Lawrence, d’une maîtrise en santé publique de l’Université Columbia et d’un doctorat en génétique et en éthique de l’Université de la Colombie-Britannique.


Dre Ann M. Heesters
Directrice principale de l’éthique clinique et organisationnelle au Réseau universitaire de santé, professeure adjointe à l’École de santé publique Dalla Lana

La Dre Ann M. Heesters est directrice principale de l’éthique clinique et organisationnelle au Réseau universitaire de santé et professeure adjointe à l’École de santé publique Dalla Lana, où elle codirige le projet de fin d’études de la maîtrise en sciences de la santé au Joint Centre for Bioethics de l’Université de Toronto. Elle s’est récemment jointe à l’Institute for Education Research (TIER) à titre de chercheuse clinique de niveau 2, en plus d’être chercheuse universitaire au Centre Wilson de l’Université de Toronto. Elle se réjouit à la perspective de tisser de nouveaux liens intéressants et de renouer avec son ancien amour, l’éducation, et avec la recherche en éducation.

La Dre Heesters, qui possède plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de la bioéthique, a mis en place des services d’éthique dans deux provinces canadiennes. Elle nourrit un intérêt constant pour la professionnalisation du travail des éthiciens des soins de santé. En effet, elle a été membre fondatrice de Practicing Healthcare Ethicists Exploring Professionalization (PHEEP) et l’une des premières directrices de l’Association canadienne des éthiciens en soins de santé (ACESS). Son récent ouvrage, intitulé How Legal Theory Can Save the Life of Healthcare Ethics, porte sur l’éthique, l’objectivité et les conflits d’intérêts dans le contexte d’une société pluraliste. Étudiante en philosophie, la Dre Heesters partage en règle générale l’opinion de Ronald Dworkin selon laquelle « la confiance ou la clarté absolue est le privilège des fous et des fanatiques ».


Dre Cécile M. Bensimon
Consultante en éthique, Environnement et Changement climatique Canada, présidente du Comité d’éthique de la recherche du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario et vice-présidente du Conseil consultatif de publicité pharmaceutique

Cécile M. Bensimon est consultante en éthique pour Environnement et Changement climatique Canada, présidente du Comité d’éthique de la recherche du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO), et vice-présidente du Conseil consultatif de publicité pharmaceutique. Elle était auparavant directrice de l’éthique et des affaires professionnelles de l’Association médicale canadienne. Elle a en outre agi à titre d’experte en matière d’éthique auprès de l’Organisation mondiale de la santé, de l’Agence de la santé publique du Canada, de Santé publique Ontario, de Santé publique Ottawa et d’instances de réglementation médicale, afin de les guider dans leurs plans d’intervention et de préparation – internationaux, nationaux ou provinciaux – durant les pandémies de H1N1 et de COVID-19.

La Dre Bensimon représente le Canada au sein du conseil des gouverneurs de l’Association mondiale du droit médical. Elle siège en outre au Comité consultatif sur l’éthique des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et au comité de rédaction de la publication bilingue canadienne de bioéthique et de la revue Frontiers in Genetics. Ses articles ont paru dans diverses revues, dont British Journal of Psychiatry, Journal of the American College of Surgeons, Canadian Journal of Anaesthesia, Journal of Bioethical Inquiry, Public Health Ethics, et Social Science and Medicine.


Dr Charles Dupras
Professeur adjoint et responsable des programmes de bioéthique au département de médecine sociale et préventive de l'École de santé publique de l'Université de Montréal

Charles Dupras, Ph.D., est professeur adjoint et responsable des programmes de bioéthique au département de médecine sociale et préventive de l'École de santé publique de l'Université de Montréal. Professeur Dupras possède une formation universitaire multidisciplinaire qui englobe la biochimie, les sciences de la santé, l'éthique et les politiques publiques. Avant son embauche à l'Université de Montréal, il a agi comme conseiller principal en éthique de la recherche pour le Secrétariat sur la conduite responsable de la recherche, au service des trois organismes fédéraux de financement de la recherche du Canada.

Ses recherches sont fondamentalement interdisciplinaires et s'appuient sur les divers outils théoriques et empiriques de la bioéthique, à savoir la cartographie conceptuelle, les analyses comparatives de politiques, les études de cas, les sondages, les entretiens et les ateliers, réalisant à la fois des analyses quantitatives et qualitatives. Le professeur Dupras a développé une expertise sur le sujet des implications éthiques, juridiques et sociales de la génomique et du domaine émergent de l'épigénétique, ainsi que sur les approches de consultation à méthodes mixtes telles que la méthode Delphi.


Dr Daniel Buchman
Bioéthicien et chercheur au Centre de toxicomanie et de santé mentale
Professeur agrégé, École de santé publique Dalla Lana, Université de Toronto

Le Dr Daniel Buchman est bioéthicien et chercheur indépendant au Centre de toxicomanie et de santé mentale. Il est aussi professeur adjoint à l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto, membre du Centre conjoint pour la bioéthique de l’Université de Toronto et chercheur affilié à l’Institut de recherche Krembil du Réseau universitaire de santé.

Son programme de recherche vise à produire des connaissances en bioéthique rigoureuses du point de vue empirique et philosophique afin d’éclairer la formation interprofessionnelle en soins de santé, la pratique, les politiques et les soins aux patients. Le Dr Buchman a établi d’importants programmes de recherche axés sur l’éthique de la santé mentale, de la consommation de substances psychoactives et de la douleur chronique. Ses projets actuels portent sur les questions éthiques liées à la stigmatisation, à la douleur chronique, aux neurotechnologies, à la psychiatrie palliative, aux opioïdes, à l’intelligence artificielle, à l’apprentissage machine et aux substances psychédéliques. En 2020, il a reçu une bourse de recherche sur la compassion et l’intelligence artificielle d’AMS. Il a aussi codirigé le livre Pain neuroethics and bioethics (Academic Press, 2018).

Le Dr Buchman a été conseiller en éthique à l’échelle institutionnelle, provinciale et fédérale, et a siégé notamment au comité de l’Association canadienne des éthiciens en soins de santé (2015-2019), au comité consultatif sur la bioéthique de la Société canadienne du sang (2016-2018) et au conseil d’administration de la Société canadienne de bioéthique (2021-2023).

Le Dr Buchman détient un baccalauréat de l’Université McGill, une maîtrise en travail social de l’Université de Toronto et un doctorat interdisciplinaire (bioéthique et neuroéthique) de l’Université de la Colombie-Britannique. Il a été chercheur invité à l’Université du Queensland où ses projets visaient des consultations sur l’éthique des services de santé en soins de courte durée et en milieu communautaire.


Dr Jaime Flamenbaum
Conseiller principal en éthique aux IRSC

Le Dr Jaime Flamenbaum s’est spécialisé en médecine d’urgence au Brésil et a ensuite travaillé dans la prévention et les soins du VIH/sida, parallèlement à une carrière en philosophie des sciences. Une fois installé au Canada, il a obtenu un diplôme en bioéthique de la Faculté de médecine expérimentale de l’Université McGill. Après avoir travaillé comme analyste de données et bioéthicien dans le secteur privé, le Dr Flamenbaum s’est joint aux Instituts de recherche en santé du Canada comme conseiller principal en éthique en 2006. À ce titre, il a fait avancer des dossiers liés à la recherche clinique et aux technologies émergentes et perturbatrices, en plus de concevoir un projet d’éducation en éthique destiné aux jeunes chercheurs. Il a publié des articles sur diverses questions d’ordre éthique, dont l’interface épistémologie et éthique.


Dre Kristen Desjarlais-deKlerk
Professeure adjointe en sociologie au Département d’études L’nu, politiques et sociales de l’Université Cape Breton

La Dre Kristen Desjarlais-deKlerk est professeure adjointe en sociologie au Département d’études L’nu, politiques et sociales de l’Université Cape Breton. Ses recherches, qui portent sur la marginalité, le soutien et la santé, sont axées sur les besoins de la collectivité. Chercheuse active dans la collectivité, la Dre Desjarlais-deKlerk veut utiliser la recherche pour défendre les groupes marginalisés et en quête d’équité.


Dre Elizabeth Ochola
Chercheuse associée en bioéthique

Chercheuse en santé mondiale, la Dre Elizabeth Ochola compte 15 ans d’expérience dans le domaine des maladies infectieuses, les déterminants sociaux et culturels de la santé, la mobilisation des intervenants et les politiques de santé. Elle est titulaire d’un doctorat en géographie (santé) de l’Université de Waterloo, dans le cadre duquel elle a examiné l’incidence des inégalités structurelles sur la santé et le bien-être des populations marginalisées infectées par des maladies tropicales négligées (MTN). La Dre Ochola est également titulaire d’une maîtrise en sciences spécialisée en bioéthique mondiale de l’Université Anáhuac (Mexique) et est actuellement chercheuse associée en bioéthique. À ce titre, elle étudie le caractère éthique des vaccins (iniquité vaccinale et réticence à la vaccination) et les technologies d’amélioration humaine destinées aux personnes en situation de handicap.

Grandement investie dans le milieu des soins de santé, la Dre Ochola a offert un soutien stratégique à des groupes en quête d’équité comme l’Association des pharmaciens du Canada, pour laquelle elle a agi à titre de représentante publique lors de l’élaboration du champ d’exercice de la profession, qui visait à assurer une prestation équitable des services pharmaceutiques aux Canadiens. Elle a également été membre du Citizens’ Council de l’Ontario Pharmacy Evidence Network (OPEN), où elle a contribué à l’avancement des soins axés sur les patients et à la mobilisation dans la pratique pharmaceutique. Ardente défenseure de la science ouverte et de la diplomatie, la Dre Ochola est actuellement conseillère en début de carrière chez eLife Publications et la déclaration sur l’évaluation de la recherche (DORA). Elle fait partie de l’équipe chargée de transformer par des améliorations novatrices la culture de la recherche en des publications et des évaluations scientifiques. La Dre Ochola est ravie de se joindre au Comité consultatif des Instituts de recherche en santé du Canada sur l’éthique. En effet, elle a hâte de mettre à profit son expertise interdisciplinaire en santé mondiale et en bioéthique pour favoriser le dialogue interculturel et formuler des recommandations équilibrées qui tiennent compte des progrès scientifiques ainsi que du bien-être des personnes et des communautés dans le monde.


Dr Jean-Christophe Bélisle-Pipon
Professeur adjoint en éthique de la santé à la faculté des sciences de la santé de l’Université Simon-Fraser

Le Dr Jean-Christophe Bélisle-Pipon est professeur adjoint en éthique de la santé à la faculté des sciences de la santé de l’Université Simon-Fraser. Il a obtenu son doctorat en bioéthique de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Par la suite, il a fait un stage postdoctoral de trois ans au Petrie-Flom Center de la Faculté de droit de Harvard, qui se concentre sur le droit de la santé, la biotechnologie et l’éthique.

Les travaux du Dr Bélisle-Pipon portent principalement sur les questions d’ordre éthique et sociétal soulevées par les systèmes d’intelligence artificielle médicale. Dans le cadre de ses travaux, il allie recherche en éthique numérique et travaux concrets de concertation, auxquels participent des spécialistes de différents domaines, dont des patients ainsi que des responsables du gouvernement, de l’industrie et des systèmes de soins de santé. Son but est de comprendre et de relever les défis que posent les nouvelles technologies de la santé à la société. Pour y parvenir, le Dr Bélisle-Pipon se concentre sur l’éthique des soins de santé, en particulier l’incidence des nouvelles technologies sur les politiques de santé, la gestion responsable des soins de santé et la façon dont les patients et le public peuvent contribuer à ces discussions.

Le Dr Bélisle-Pipon cherche également à aborder les questions d’ordre éthique actuelles et à réfléchir à la façon dont les nouvelles technologies médicales pourraient remettre en question nos points de vue moraux. Il souhaite promouvoir un monde des soins de santé qui soit éthique, inclusif et ouvert à ces changements. Dans cette optique, le Dr Bélisle-Pipon travaille directement avec des cliniciens, des informaticiens, des scientifiques des données, des décisionnaires et des utilisateurs finaux pour s’assurer que les avancées technologiques et dans les soins de santé sont non seulement novatrices, mais aussi dignes de confiance et saines sur le plan éthique. Ses recherches sont principalement financées par les National Institutes of Health des États-Unis.

Le Dr Bélisle-Pipon a également occupé des postes importants au sein de divers organismes. Il a siégé au conseil d’administration du Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS) (2017-2020) et a fait partie du dernier Comité permanent sur l’éthique (2021-2023) des Instituts de recherche en santé du Canada. Depuis 2019, il est trésorier de l’Association internationale de bioéthique.


Jeanna Pillainayagam
Étudiante à la maîtrise en santé publique de l’Université McMaster

Jeanna Pillainayagam est actuellement étudiante à la maîtrise en santé publique de l’Université McMaster. Elle a obtenu un baccalauréat en biologie de l’Université de la Colombie Britannique en 2023. Jeanna est une défenseure de la santé mentale qui compte plusieurs années d’expérience en bénévolat et en recherche auprès d’organismes comme Foundry et ACSM-CB. Par le passé, elle a contribué à des projets de santé mentale avec des groupes comme Anxieté Canada et l’Université du Nord de la Colombie-Britannique à titre de conférencière, de rédactrice et d’animatrice. À l’heure actuelle, elle est membre de l’International Lived Experience Advisory Panel (I-LEAP) de la grappe de recherche Research for Mental Health Equity in the Asia-Pacific – Digital (REMAP-D) de l’Université de la Colombie-Britannique.

Jeanna est en faveur d’une participation accrue des jeunes, en particulier dans la recherche en santé, et elle croit fermement à l’importance d’intégrer l’expérience concrète dans la recherche et la planification des politiques. Elle a auparavant occupé le poste d’évaluatrice d’ébauches de propositions de subventions rédigées par des chercheurs en santé mentale et en toxicomanie chez les jeunes à la faculté de médecine de l’Université de la Colombie Britannique par l’entremise du Youth Research Advisory Panel de l’Université. Elle siège actuellement au StrongerBC Young Leaders Council du gouvernement de la Colombie-Britannique, où elle participe à des discussions avec des décisionnaires afin d’éclairer les politiques et les services du gouvernement provincial. Son expérience en recherche en santé et en élaboration de politiques lui permet d’affirmer que les voix des jeunes sont souvent oubliées dans les échanges sur l’éthique. Elle a constaté que cette situation pouvait mener à des pratiques contraires à l’éthique dans la recherche qui peuvent faire en sorte que les jeunes se sentent utilisés, impuissants et démoralisés, ce qui peut même miner leur confiance dans le processus de recherche. Voilà pourquoi elle espère présenter ces points de vue au Comité consultatif sur l’éthique.


Dre Kristin Burnett
Membre du corps professoral du Département des études autochtones de l’Université Lakehead

La Dre Kristin Burnett est membre du corps professoral du Département des études autochtones de l’Université Lakehead, où elle a présidé le comité d’éthique de la recherche de 2019 à 2022. En outre, elle a été la première coordonnatrice du programme d’études sur la justice sociale (2016-2020) et a détenu une chaire de recherche de l’Université Lakehead en santé et en bien-être des autochtones (2014-2016). Elle possède un doctorat en histoire de l’Université York (2006) ainsi qu’une maîtrise (1999) et un baccalauréat ès arts (1997) de l’Université de Calgary. Spécialisée en histoire sociale de la médecine, la Dre Burnett axe ses travaux d’élaboration des politiques et de recherche sur les problèmes systémiques historiques et actuels auxquels les gens font face en matière d’accès aux soins de santé et aux services sociaux. Elle se concentre sur les rôles joués par le colonialisme de peuplement et le racisme. La Dre Burnett possède une vaste expérience de travail avec et pour les communautés autochtones. Elle se consacre actuellement à plusieurs projets de recherche financés par des sources externes qui se penchent sur l’histoire des soins de santé coloniaux dans le Nord de l’Ontario, la souveraineté alimentaire autochtone, la gestion des données sur les Autochtones et le rôle joué par les moyens d’identification personnelle, comme les certificats de naissance, dans les déterminants sociaux de la santé.

En qualité de présidente du comité d’éthique de la recherche, la Dre Burnett a participé à l’élaboration conjointe de principes directeurs pour s’orienter dans un environnement de recherche en constante évolution et voir à la mise en œuvre de pratiques exemplaires dans celui-ci. Par exemple, elle a participé à la rédaction de lignes directrices visant à éclairer et à orienter les recherches auprès des communautés transgenres et d’autres sur les considérations éthiques du travail avec diverses communautés en ligne. Un sujet la préoccupe particulièrement, celui de l’intensification du harcèlement en ligne des chercheurs, surtout des femmes et des personnes racisées qui effectuent des recherches sur les groupes haineux et sur la violence axée sur le sexe et le genre.


Dr Samuel J. Ujewe
Conseiller principal en éthique aux IRSC, chercheur et spécialiste en éthique appliquée et en santé de la population mondiale

Dr Samuel J. Ujewe est chercheur et spécialiste en éthique appliquée et en santé de la population mondiale. Il s’intéresse tout particulièrement à l’éthique en santé de la population, aux déterminants juridiques et sociaux de la santé, à la prise en charge des maladies infectieuses, à la justice en santé des Autochtones, aux iniquités dans les urgences sanitaires, à la bioéthique interculturelle ainsi qu’à la santé mentale mondiale. Ses domaines de recherche de prédilection comprennent l’intégration d’importantes théories sur la justice sociale et l’équité qui tiennent compte de principes et d’approches autochtones dans le but d’améliorer le caractère équitable, responsable et réalisable des réformes de la santé pour le bien-être des populations mal desservies. Il a publié de nombreux articles dans la revue Global Health Ethics, dont un ouvrage copublié intitulé « Socio-cultural Dimensions of Emerging Infectious Diseases in Africa: An Indigenous Response to Deadly Epidemics ».

Le Dr Ujewe est conseiller principal en éthique (Instituts de recherche en santé du Canada), expert en éthique (Commission européenne), membre et président (The Cultural, Anthoropological, Social and Economic Impact [CASE]) au sein du Global Emerging Pathogens Treatment Consortium (GET-Africa) et professeur auxiliaire adjoint (Arrupe Jesuit University). Il a prodigué des conseils éthiques pointus à la Fondation Bill et Melinda Gates sur la recherche et les interventions en santé en Afrique subsaharienne et en Asie, ainsi qu’à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la recherche et le développement contre le virus Ebola et la COVID 19. En outre, il a participé à l’élaboration et à la rédaction du Cadre d’orientation mondial pour l’utilisation responsable des sciences de la vie de l’OMS et à son adaptation dans les pays africains.

Le Dr Ujewe est titulaire d’un doctorat de l’Université du Central Lancashire, d’une maîtrise en sciences de la santé de l’Université d’Otago et d’un baccalauréat spécialisé de l’Université du Zimbabwe. Ayant vécu, étudié et travaillé dans plusieurs pays du monde, il possède une expérience internationale vaste et diversifiée.

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